Histoire audio – El hombre del saco

¡Hola chicos! Je vous présente une nouvelle section dans laquelle vous pouvez améliorer votre compréhension auditive et élargir votre vocabulaire. C’est à propos des histoires audio.

A partir d’aujourd’hui, je vais publier périodiquement quelques histoires populaires et contes afin que vous puissiez travailler à la fois sur la compréhension orale et écrite.

Ces ressources seront disponibles dans ma chaine Youtube ainsi que dans ce blog, où vous trouverez aussi quelques activités pour pratiquer l’histoire choisie.

Comme vous le savez, écouter une histoire est très favorable quand on apprend une langue, dans ce cas l’espagnol. Cela nous permet de nous habituer aux sonorités de celle-ci, d’enrichir notre vocabulaire et de perfectionner la prononciation.

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1. Introduction – El hombre del saco

L’histoire que je vais vous lire s’appelle “El hombre del saco”. C’est une histoire populaire que, dans le passé, les parents racontaient à leurs enfants pour qu’ils ne fassent pas confiance aux étrangers.

Il s’agit un personnage mythique populaire, représenté comme un homme errant dans les rues après la tombée de la nuit à la recherche d’enfants perdus pour les emmener dans un grand sac vers un endroit inconnu. Ce personnage est caractérisé pour faire peur aux enfants, et est utilisé comme un argument pour les forcer à rentrer à la maison tôt.

N’essayez pas de tout comprendre dès la première écoute. Prenez votre temps, laissez-vous guider et surtout profitez de l’histoire!

 

2. El hombre del saco en vidéo

 

3. Écoutez l’histoire

Je vous conseille d’écouter deux fois cette histoire avant de passer à la suite.

Vous pouvez télécharger l’histoire au format MP3:



4. Découvrez le vocabulaire

Lucieran : il s’agit du verbe « lucir » conjugué à la 3eme personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif. Il signifie « porter fièrement une chose ».

A las afueras de : afueras, au pluriel, est un nom qui signifie “périphérie”, environnement d’une commune, village. Avec les verbes qui n’expriment pas le mouvement peuvent être précédés indistinctement par les prépositions “a” et “en”. Par exemple: «Vive a las afueras de la ciudad» o «Vive en las afueras de la ciudad».

Alcance: il s’agit du verbe “alcanzar” conjugué à la 3eme personne du singulier du présent du subjonctif. Il signifie « rattraper ».

Agarre : il s’agit du verbe “agarrar” conjugué à la 3eme personne du singulier du présent du subjonctif. Il signifie « attraper ».

En torno a : c’est une locution prépositionnelle qui signifie entre autres « au tour de ».

De pronto : il s’agit d’une locution adverbiale qui signifie « soudain, tout á coup ».

A todo correr : c’est une locution adverbiale qui signifie « à toute vitesse ».

Alcanzarlas : il s’agit du verbe « alcanzar » conjugué à l’infinitif avec le pronom « las ». Il signifie « les attraper ».

Costal : ce nom signifie « un grand sac ».

Conque: conjonction qui signifie “alors, donc”.

Sospechar : il s’agit d’un verbe en infinitif qui signifie « supposer, présumer ».

Se lo echó a las espaldas : cette expression veut dire « mettre sur le dos ».

Buscándose la vida : l’expression « buscarse la vida » c’est une locution verbale qui signifie « se débrouiller ».

Sopapo : ce nom signifie « claque ».

De costumbre : l’expression « como de costumbre » signifie « comme d’habitude ».

Posó : il s’agit du verbe « posar » conjugué à la 3eme personne du singulier du passé simple. Il signifie « poser ».

Concurrencia : ce nom signifie « assistance ».

Daban posada : il s’agit de la locution verbale « dar posada » qui signifie « héberger quelqu’un ».

De balde : cette locution adverbiale signifie « gratuitement, en vain ».

Conque: conjonction qui signifie “alors, donc”.

Taberna : ce nom signifie « taverne, bistrot ».

Se apresuró : c’est un verbe transitif « apresurarse » qui signifie « se dépêcher ».

Limosna : ce nom signifie « aumône ».

Salió camino de : la locution prépositionnelle « camino de » signifie « vers ».

Corro: ce nom signifie “cercle”.

He aquí: expression formelle qui signifie « voici ».

Amenazarle: il s’agit du verbe “amenazar” conjugué à l’infinitif avec le pronom “le”. Il signifie « menacer ».

Escamado: ce nom en sens familier signifie « méfiant, soupçonneux ».

Darle un buen escarmiento: cette expression signifie « donner une leçon à quelqu’un ».

Emprendió a golpes : il s’agit du verbe « emprender » qui signifie entreprendre, commencer une action. Dans ce cas là commencer à battre quelqu’un.

Se enfurecieron : il s’agit du verbe transitif « enfurecerse » qui signifie rendre quelqu’un furieux.

Maullando : il s’agit du verbe « maullar » en gérondif. Il signifie « miauler ».

Ladrando : il s’agit du verbe « ladrar » en gérondif. Il signifie « aboyer ».

Mordisco : ce nom signifie « morsure ».

Arañazos : ce nom signifie « coup de griffe ».

Burlar : ce verbe conjugué à l’infinitif signifie « se moquer de quelqu’un ».

Molieron : il s’agit du verbe « moler ». L’expression « moler a palos » signifie « casser la figure ».

Magullado : cet adjectif signifie « contusionné, blessé ».

 

5. Réécoutez l’histoire

Essayez maintenant d’identifier les mots de vocabulaire dans l’histoire en l’écoutant à nouveau.

 

Exercice 

Pour vérifier que vous avez bien compris, répondez à ces questions :

1. Répondez aux questions

En espagnol pour les plus courageux 😜

  1. ¿Qué objeto perdió la niña en la fuente?
  2. ¿Quién apareció junto a la fuente además de las niñas?
  3. ¿Qué le respondió a la niña cuándo le preguntó si había visto su anillo?
  4. ¿En dónde llevaba a la niña?
  5. ¿Cuál era la clave para que la niña empezara a cantar?
  6. ¿Cuál era la canción para empezar a cantar la niña?
  7. ¿Quién reconoció la voz de las niñas?
  8. ¿Cómo engañaron al viejo?
  9. ¿Qué metieron en el saco del viejo?
  10. ¿Qué pasó cuándo nadie cantaba dentro del saco?

En Français

  1. Quel objet la fille a-t-elle perdu dans la fontaine? 
  2. Qui s’est pointé à côté de la fontaine à part les filles?
  3. Qu’a-t-il dit à la fille quand elle lui a demandé s’il avait vu sa bague?
  4. Où a-t-il emmené la fille?
  5. Quelle était la clé pour que la fille commence à chanter?
  6. Quelle était la chanson que la fille devait chanter?
  7. Qui a reconnu la voix de la fille?
  8. Comment ont-ils trompé le vieil homme?
  9. Qu’est-ce qu’ils ont mis dans le sac du vieux?
  10. Que s’est-il passé quand personne ne chantait dans le sac?

2. Vérifiez les réponses

En espagnol

  1. La niña perdió un anillo.
  2. El hombre del saco
  3. “Sí, en el fondo de este costal está y ahí lo has de encontrar”.
  4. En el costal (saco).
  5. “Canta, saco, o te doy un sopapo”.
  6. “Por un anillo de oro / que en la fuente me dejé / estoy metida en el saco / y en el saco moriré.”
  7. La gente de la casa dónde fue a cantar el viejo.
  8. Diciéndole que no tenían más vino y que fuera a la taberna de al lado a comprarlo mientras terminaban la cena.
  9. A un perro y a un gato.
  10. La gente empezaba a reírse del viejo y a amenazarle y al ver que no era verdad lo que decía, le molieron a palos.

En français

  1. La fille a perdu une bague.
  2. L’homme du sac.
  3. “Sí, en el fondo de este costal está y ahí lo has de encontrar”.
  4. Dans le sac.
  5. “Canta, saco, o te doy un sopapo”.
  6. “Por un anillo de oro / que en la fuente me dejé / estoy metida en el saco / y en el saco moriré.
  7. Les gens dans la maison où le vieil homme est allé chanter. 
  8. Lui disant qu’ils n’avaient plus de vin et qu’il devait aller à la taverne d’à côté pour l’acheter pendant qu’ils finissaient leur dîner.
  9. Un chien et un chat.
  10. Le peuple se mit à se moquer du vieil homme et à le menacer, et quand ils virent que ce qu’il disait n’était pas vrai, ils le battirent à mort.

Transcription

1. Lisez la transcription

Vous pouvez télécharger la transcription de l’histoire en PDF en cliquant sur ce lien :

 

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Había un matrimonio que tenía tres hijas y como las tres eran buenas y trabajadoras les regalaron un anillo de oro a cada una para que lo lucieran como una prenda. Y un buen día, las tres hermanas se reunieron con sus amigas y, pensando qué hacer, se dijeron unas a otras:

—Pues hoy vamos a ir a la fuente.

Que era una fuente que quedaba a las afueras del pueblo.

Entonces la más pequeña de las hermanas, que era cojita, le preguntó a su madre si podía ir a la fuente con las demás; y le dijo la madre:

—No hija mía, no vaya a ser que venga el hombre del saco y, como eres cojita, te alcance y te agarre.

Pero la niña insistió tanto que al fin su madre le dijo:

—Bueno, pues anda, vete con ellas.

Y allá se fueron todas. La cojita llevó además un cesto de ropa para lavar y al ponerse a lavar se quitó el anillo y lo dejó en una piedra. En esto, que estaban alegremente jugando en torno a la fuente cuando, de pronto, vieron venir al hombre del saco y se dijeron unas a otras:

—Corramos, por Dios, que ahí viene el hombre del saco para llevarnos a todas —y salieron corriendo a todo correr.

La cojita también corría con ellas, pero como era cojita se fue retrasando; y todavía corría para alcanzarlas cuando se acordó de que se había dejado su anillo en la fuente. Entonces miró para atrás y, como no veía al hombre del saco, volvió a recuperar su anillo; buscó la piedra, pero el anillo ya no estaba en ella y empezó a mirar por aquí y por allá para ver si había caído en alguna parte.

Entonces apareció junto a la fuente un viejo que no había visto nunca antes y le dijo la cojita:

—¿Ha visto usted por aquí un anillo de oro?

Y el viejo le contestó:

—Sí,  en el fondo de este costal está y ahí lo has de encontrar.

Conque la cojita se metió en el costal a buscarlo sin sospechar nada y el viejo, que era el hombre del saco, en cuanto ella se metió dentro cerró el costal, se lo echó a las espaldas con la niña guardada y se marchó camino adelante, pero en vez de ir hacia el pueblo de la niña, tomó otro camino y se marchó a un pueblo distinto. E iba el viejo de lugar en lugar buscándose la vida, así que por el camino le dijo a la niña:

—Cuando yo te diga: « Canta, saco, o te doy un sopapo» , tienes que cantar dentro del saco.

Y ella contestó que bueno, que lo haría así.

Y fueron de pueblo en pueblo y allí donde iban el viejo reunía a los vecinos y decía:

—Canta, saco, o te doy un sopapo.

Y la niña cantaba desde el saco:

—Por un anillo de oro

que en la fuente me dejé

estoy metida en el saco

y en el saco moriré.

Y el saco que cantaba era la admiración de la gente y le echaban monedas o le daban comida. En esto que el viejo llegó con su carga a una casa donde era conocida la niña y él no lo sabía; y, como de costumbre, posó el saco en el suelo delante de la concurrencia y dijo:

—Canta, saco, o te doy un sopapo.

Y la niña cantó:

—Por un anillo de oro

que en la fuente me dejé

estoy metida en el saco

y en el saco moriré.

Así que oyeron en la casa la voz de la niña, corrieron a llamar a sus hermanas y éstas vinieron y conocieron la voz y entonces le dijeron al viejo que ellas le daban posada aquella noche en la casa de sus padres; y el viejo, pensando en cenar de balde y dormir en cama, se fue con ellas.

Conque llegó el viejo a la casa y le pusieron la cena, pero no había vino en la casa y le dijeron al viejo:

—Ahí al lado hay una taberna donde venden buen vino; si usted nos hace el favor, vaya a comprar el vino con este dinero que le damos mientras terminamos de preparar la cena.

Y el viejo, que vio las monedas, se apresuró a ir a por el vino pensando en la buena limosna que recibiría.

Cuando el viejo se fue, los padres sacaron a la niña del saco, que les contó todo lo que le había sucedido, y luego la guardaron en la habitación de las hermanas para que el viejo no la viera. Y, después, cogieron un perro y un gato y los metieron en el saco en lugar de la niña.

Al poco rato volvió el viejo, que comió y bebió y después se acostó. Al día siguiente el viejo se levantó, tomó su limosna y salió camino de otro pueblo.

Cuando llegó al otro pueblo, reunió a la gente y anunció como de costumbre que llevaba consigo un saco que cantaba y, lo mismo que otras veces, se formó un corro de gente y recogió unas monedas, y luego dijo:

—Canta, saco, o te doy un sopapo.

Mas he aquí que el saco no cantaba y el viejo insistió:

—Canta, saco, o te doy un sopapo.

Y el saco seguía sin cantar y ya la gente empezaba a reírse de él y también a amenazarle.

Por tercera vez insistió el viejo, que ya estaba más que escamado y pensando en darle un buen escarmiento a la cojita si ésta no abría la boca:

—¡Canta, saco, o te doy un sopapo!

Y el saco no cantó.

Así que el viejo, furioso, la emprendió a golpes y patadas con el saco para que cantase, pero sucedió que, al sentir los golpes, el gato y el perro se enfurecieron, maullando y ladrando, y el viejo abrió el saco para ver qué era lo que pasaba y entonces el perro y el gato saltaron fuera del saco. Y el perro le dio un mordisco en las narices que se las arrancó y el gato le llenó la cara de arañazos y la gente del pueblo, pensando que se había querido burlar de ellos, le molieron las costillas con palos y varas y salió tan magullado que todavía hoy le andan curando.

Y colorín colorado, este cuento se ha acabado.